Recherche et son – Son et recherche

J’ai travaillé avec des historiens et des historiennes sur la valorisation sonore de leurs recherches concernant « les crimes de guerre nazis dans le prétoire en Europe centrale et orientale (1943- 1991) », dans le cadre d’un projet ANR « Jeune chercheur » (2017-2022) : nous avons tenté de construire ensemble des documentaires sonores imbriquant la démarche du chercheur et celle du créateur sonore.

• Les crimes de guerre nazis dans le prétoire, Europe centrale et orientale 1943-1991 

Projet 2017-2020 (France) / Vanessa Voisin, Nadège Ragaru, Irina Tcherneva, Eric le Bourhischercheurs et historiens, Anne Kropotkine – documentariste et coordinatrice du projet.
Partenariat avec le CERCEC (Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre- européen /ANR (Agence Nationale de la Recherche)
Matériaux : archives sonores, bandes-son des archives audiovisuelles, entretiens, lectures de documents d’archives, etc.

« Le chercheur voit dans le medium sonore l’intérêt d’un principe narratif différent du support académique encore très organisé autour de la publication scientifique de type textuel (qu’il s’agisse de publication papier ou numérique). La collaboration entre chercheur et créateur sonore permet en effet d’ouvrir les possibilités d’une production dans laquelle l’exigence scientifique des contenus s’insère dans une narrativité qui permet de mêler plusieurs strates du discours. En cela, la création sonore comme le documentaire radiophonique favorisent un rapport différent à la production scientifique dans lequel la sensibilité peut trouver à se déployer sans atteindre cependant à l’exigence qui gouverne ce type de production. Dès lors, chercheur comme auditeur peuvent faire l’expérience d’une relation renouvelée au savoir. » cf. projet VALPASONO (VALorisation du PAtrimoine par le SONOre) imaginé par Séverine Leroy et Anne Kropotkine.